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figures et commentaires

 

TENTATIVE DE TRAVERSÉE A FIL TENDU

 

c'est l'instant où il passe dans l'ÉVÉNEMENT BLANC

SOLITAIRE d'une rive à l'autre FRAGILE

il mange son TEMPS

et déjà trois oiseaux de victoire nés du ciel se précipitent pour le renverser

 

Tout autour de son carré il y a des lunes... Pierres pourries ont fait leur temps. Feu de paille. Des montres hors d'usage - c'était la vie. Des cadrans déchargés de projet. Des verres comme des orbites. Des verrues... Tout autour DANSENT magmatiques le feu le sang la sève ils circulent sur des voies doubles ou triples un paysage de galeries et de galimatias veines vives couleurs luisantes parcours pneumatique d'échos. Dans tous les sens et ordonnés. Tout un récit de signes cherche sens. Autoportrait de métropole qui se dessine et se défait. Des messages s'entrelacent des histoires s'entretuent. Brouillon d'heures cherche issue pour le sang.

Dans son carré un homme habité par l'insomnie des signes traverse à fil tendu son temps. Autour de lui se dessinent et se défont des messages, extravagants et sûrs. Sentiers de vies pneumatiques. Des troupeaux de lignes molles serrées côte à côte. Autour des verrues DANSENT les sèves. C'est le portrait magmatique des choses emprisonnées dans leur aveugle révolution. L'histoire. Galimatias et galeries de couleurs dans un paysage de paille. Dans tous les sens et ordonnée. Brouillon d'heure en heure qui cherche d'autres noms. Le nom. Qui déshabite les cadrans. Qui met les montres hors d'usage. Le nom extravagant.

Trois oiseaux de victoire habitent l'insomnie d'un homme. Sûrs et extravagants. Ils dessinent des lignes molles sur un paysage magmatique. Sorte de rêve tendu, d'histoire horizontale, de fil traversant le portrait blanc d'un carré, emprisonné dans un galimatias de paille, un homme, brouillon de couleurs et de sèves, cherche son nom et d'heure en heure se défait. Dans un jardin de fleuves serrés côte à côte. De chevelures dans tous les sens et ordonnées qui s'entrelacent autour des montres. Et des messages, devenus hors d'usage, circulent aveugles dans les galeries sans échos du feu et du sang.

Dans une métropole magmatique un homme, brouillon de douleurs et de rêves, traverse une rue blanche et sans nom. Un galimatias de messages l'emprisonne, ordonné et dans tous les sens. Autour des montres se dessinent des paysages d'insomnie, des chevelures de feu horizontal habitent des galeries extravagantes. L'histoire a défait les jardins et mis les sèves hors d'usage. L'histoire, autoportrait des lunes, où s'entretuent les signes... Trois oiseaux DANSENT côte à côte dans un carré du temps. Leur victoire est connue. Et d'heure en heure s'entrelacent des lignes, se vident les cadrans, se défont les troupeaux.

D'une rive à l'autre, solitaire et fragile, l'homme cherche à dessiner son portrait : des troupeaux de couleurs qui s'ordonnent selon un paysage extravagant, des lunes luisantes ou pourries, un carré de temps autour duquel s'entrelacent le feu le sang la sève. Il se met hors d'usage. Il emprisonne sa victoire en déshabitant les montres, ces galeries du temps où des histoires circulent aussi blanches que des insomnies. Ce sont des vies qui cherchent leur nom en aveugles. Molles et serrées côte à côte, qui se défont en un galimatias de messages. Des vies nées du ciel et qui se précipitent dans l'ÉVÉNEMENT BLANC.

FRAGMENTS DE FIGURES APATRIDES

Extraits : Voyages égarés

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